23/04/2014

Tokio Hotel : PresseFR3/06



Le 28 Septembre, les Tokio Hotel ont donné leur premier concert à Paris devant 600 fans médusés. Quelques semaines plus tôt, c’est en Allemagne à une centaine de kilomètres de Dusseldorf, que nous avons retrouvé le groupe quelques minutes avant leur entrée sur scène devant plus de vingt mille fans survoltés.

Aujourd’hui vous vous apprêtez à chanter devant plus de vingt mille personnes. Comment vous sentez-vous?

Bill : Je suis très nerveux. Je n’ai presque pas dormi de la nuit et, plus nous avançons dans la journée, plus je sens la pression monter. C’est comme ça avant chaque concert, mais là, c’est encore un peu plus fort que d’habitude. J’espère que nous seront à la hauteur et que nos fans repartiront contents.

Bill, tu es d’une apparence assez fragile et, pourtant, sur scène, tu sembles absolument infatigable. Suis-tu un entraînement particulier ?

Bill : Non, je ne fais rien de spécial. Au début, je dois avouer que j’avais parfois un peu de mal à tenir le coup sur scène et je terminais chaque concert sur les rotules. Ce qui est difficile, c’est de chanter et de danser en même temps. On est vite essoufflé et il faut vraiment être en bonne forme pour tenir le coup pendant une heure et demie. Au fil des concerts, ma condition physique s’est améliorée et, aujourd’hui, je suis beaucoup plus résistant qu’il y a un an. Et puis j’essaye de manger sainement et de ne pas faire trop d’excès dans ma vie de tous les jours.

Faites-vous partie de ces artistes qui se sentent plus inspirés quand ils traversent des moments difficiles ?

Tom : Il faut avouer que le fait d’être à fleur de peau aide parfois à écrire. Tous les sentiments sont exacerbés et on est beaucoup plus à même d’exprimer des émotions intimes. Cela dit, ça n’est pas la seule façon d’écrire, et, heureusement, nous avons d’autres sources d’inspiration. Depuis que nous avons du succès en Allemagne, nos vies ont été bouleversées et nous avons traversé des moments incroyables qui seront probablement une grande source d’inspiration pour l’écriture de notre deuxième album. Et puis je tiens aussi à dire que les chansons du premier album ne sont pas toutes autobiographiques. Nos amis nous racontent aussi leurs problèmes et il nous arrive de parler de leurs histoires dans nos chansons.

Aujourd’hui, vous ne pouvez plus faire un pas en Allemagne sans être assaillis par des fans. Si vous pouviez redevenir anonyme le temps d’une journée que feriez-vous?

Tom : ça va peut-être vous sembler bizarre, mais je crois qu’aucun d’entre nous n’a envie de redevenir anonyme ! Vivre de la musique à toujours été un rêve et nous avons travaillé dur pour ça. Je ne sais pas pendant combien de temps nous aurons du succès, mais, tant que ça dure, autant en profiter au maximum. Et si vraiment on veut passer inaperçu dans la rue alors on trouve des moyens d’être discrets, notamment en mettant des lunettes noires ou des chapeaux. Généralement ça marche, même si c’est toujours un pue plus difficile pour moi à cause de mes cheveux… Quand une fan parvient à me reconnaître et qu’elle alerte ses copines, ça devient vite ingérable et je suis obligé de m’enfuir ! [rires]

Et si jamais le succès s’arrêtait du jour au lendemain ? Que feriez-vous ?

Bill : Ce serait difficile, mais, sincèrement, je ne crois pas que ça nous empêcherait de faire de la musique. Personnellement, je ne me vois pas faire autre chose, et, d’ailleurs, je ne suis même pas sûr d’en être capable. La musique, c’est toute ma vie. Et même si je dois redevenir anonyme, je ne m’arrêterai pas pour autant de chanter.

Aujourd’hui, vous sentez-vous en décalage avec les autres garçons de votre âge ?

Gustav : Non, pas du tout. Nous restons des adolescents comme les autres. Nous avons nos humeurs, nos coups de blues, des moments de grande euphorie et des moments de doute. Je ne crois pas que le fait d’être dans un groupe de rock nous mette à l’abri de toutes les questions que se posent les adolescents. Bien au contraire !

Avez-vous déjà été victimes de comportement hystériques, voire dangereux, de la part de vos fans ?

Georg : Non, pas vraiment. Bien sûr, quand je suis sur scène et que je regarde devant moi, dans les premiers rangs, je vois souvent des filles qui hurlent et qui pleurent en chantant nos morceaux. Je trouve ça étonnant, mais, dans un sens, je suis content de savoir que nos morceaux suscitent chez ces filles une telle émotion. Ça signifie au moins que nos textes les touchent. A part ça, je n’ai pas le souvenir d’avoir un jour été victime d’un comportement dangereux de la part de nos fans. Bien sûr, quand nous nous déplaçons dans des endroits publics pour faire des dédicaces ou des mini concerts, nous nous entourons d’un service de sécurité pour éviter les débordements, mais, généralement, ça se déroule très bien. Finalement je crois que notre public est plutôt discipliné… [rires]

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