23/04/2014

Tokio Hotel : PresseFR4/06





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Concerts joués à guichets fermés, séances de dédicaces qui tournent à l’émeute, un premier album Schrei, vendu à un million d’exemplaires en Europe…De toute évidence, les quatre membres du groupe Tokio Hotel s’imposent comme les nouveaux génies du rock !

« Les filles nous rendent dingues ! »

A quand remontent les débuts du groupe ?

Bill : Avec Tom, mon frère jumeau, nous jouons de la musique ensemble depuis l’enfance, tant à la maison que sur scène. Il y a six ans, nous avons fait la connaissance de Gustav et Georg dans un de ces petits clubs de Magdeburg où nous avions l’habitude de chanter le week-end. Tout de suite, nous avons évidemment parlé de musique, puis nous avons échangé nos idées et évoqué notre rêve de créer un groupe, j’ai alors suggéré de faire un essai tous ensemble…

Etiez-vous d’accord sur le style de musique à adopter ?

Gustav : Nous avons débuté ensemble sous le nom de Devilish (ndlr : « démoniaque » en allemand). Nos premiers morceaux se voulaient d’inspiration Punk, mais très vite, nous avons évolués vers un son plus Rock. En quelques mois, nous tenions notre style. Le groupe a alors été rebaptisé Tokio Hotel : Tokio, en raison de notre fascination pour la capitale du Japon (ndlr en allemand Tokyo s’écrit avec un « i ») et Hotel, en clin d’oeil à la vie d’artiste qui nous conduit souvent sur les routes.

Tom : Chacun d’entre nous a sa propre culture musicale. Georg ne jure que par le son rock Anglo-Saxon d’Oasis et de Fall Out Boy, Gustav adore Metallica, Bill est fan de Green Day, quant à moi, je suis un adepte des rythmes hip-hop. Mais nos différentes influences musicales n’ont jamais été un obstacle au groupe. Bien au contraire, elles ont engendré une véritable alchimie artistique.

A quel âge avez-vous commencé la musique ?

Bill : A 7 ans Tom et moi savions tenir une guitare. A 10 ans, j’écrivais mes premières chansons.

Gustav : J’ai commencé la batterie à 5 ans, en tapant sur des casseroles [rires] !

Georg : Moi j’avais 12ans lorsque j’ai pris mes tout premiers cours de basse.

Au sein du groupe quel est le rôle de chacun ?

Tom : Bill est seul à écrire les chansons, un domaine réservé dans lequel il excelle. De notre côté, Gustav, Georg et moi, nous composons les musiques. Nous posons d’abord les mélodies en acoustique, ensuite, nous développons toutes sortes d’arrangements pour la scène. Évidemment nos chansons sont créées en étroite collaboration avec nos producteurs. (ndlr Peter Hoffmann, Pat Benzer, Dave Roth et David Jost de la maison de disque Universal)

Comment définissez vous le style de Tokio Hotel ?

Tom : Tokio Hotel c’est du rock allemand varié, énergique et sincère.

Qu’entendez vous par « sincère » ?

Bill : Tokio Hotel ce n’est pas seulement du son rock, c’est aussi et avant tout des textes à travers lesquels nous parlons à cœur ouvert de ce qui nous préoccupe. En Allemagne, il existe une multitude de groupes pour lesquels les paroles importent peu. En ce qui nous concerne, c’est tout le contraire. Les paroles choisies et les sujets abordés comptent tout autant que la mélodie.

Quels sont vos thèmes de prédilection ?

Bill : Nos chanson évoquent les situations douloureuses auxquelles sont confrontés les jeunes de notre génération. Nous abordons ainsi des sujets comme le mal-être, la jalousie, le manque d’amour, la perte d’un être cher ou le divorce de ses parents. Mais nous sommes tout autant sensible aux aspects positifs de la vie tels que l’amour ou l’amitié.

Bill, où puises-tu l’inspiration ?

Bill : Les idées me viennent rarement à l’esprit lorsque je suis vissé à mon bureau où seul dans ma chambre. J’ai plutôt besoin d’être assis à l’arrière d’un bus bruyant ou dans les couloirs d’un aéroport pour laisser mon esprit vagabonder et trouver l’inspiration. Dans ces moments là, je note aussitôt mes idées sur un petit carnet que je porte en permanence sur moi.

Texte photo en haut à droite : Le groupe (de gauche à droite : Gustav, Georg, Bill, Tom) s’apprête à entrer en studio pour enregistrer un deuxième album attendu dans les bacs au printemps.

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Quelle est votre chanson préférée de l’album ?

Georg : En concert, nous avons tous une vraie préférence pour Schrei. C’est un titre tellement dynamique… Il nous permet de nous délivrer d’une multitude d’émotions. Interpréter Schrei sur scène, c’est du pur bonheur !

Juste avant de monter sur scène, que faites-vous ?

Gustav : En général, on se retrouve tous les quatre environ une demie-heure avant le lever de rideau. Et là, on alimente notre trac [rires] ! On imagine des problèmes techniques, des loupés, on tremble à l’idée de ne pas être à la hauteur… La tension devient vite insoutenable. Du coup, on arrive sur scène comme des piles électriques, le corps rempli d’adrénaline.

Avez-vous rencontré des incidents lors de concerts ?

Bill : Non, jamais rien de bien méchant. Emporté dans un solo de batterie, il n’est pas rare de voir Georg vaciller de son tabouret pour finir un morceau debout. En ce qui me concerne, j’ai une fâcheuse tendance à ne pas respecter l’ordre des chansons. Par chance, jusque-là les autres membres du groupe ont toujours réussi à me suivre [rires] !

Quand avez-vous réalisé que vous étiez des stars ?

Bill : Le déclic s’est produit en juillet 2005, juste avant la sortie de notre premier single, Durch den Monsun, en Allemagne. A l’époque, nous chantions exclusivement dans des petites salles. Au cours du mois de juillet 2005, donc, nous devions nous produire dans le cadre d’une fête de village devant un public de 500 personnes maximum. Pourtant, à notre arrivée, des milliers de fans étaient là et scandaient notre nom. La surprise était totale ! Tous les quatre nous nous sommes regardés sans parler, le souffle presque coupé. Car les mots n’étaient pas assez forts pour exprimer ce que nous ressentions. Nous étions célèbres !

Quel rapport entretenez-vous avec vos fans ?

Tom : Nous les aimons sincèrement. Les signes d’affection qu’ils nous manifestent sont tellement touchants. Et puis, inutile de s’en cacher, les hurlements de filles pendant les concerts on adore ça !! Ces milliers de fans prêtes à tout pour nous, ça nous rend vraiment dingues [sourire] !

Bill : J’en profite d’ailleurs pour présenter nos excuses aux fans français suite aux problèmes rencontrés lors de notre dernière séance de dédicaces (ndlr : le 28 septembre dernier à la Fnac de Paris). Nous avions prévu de signer des autographes à tout le monde, mais au bout d’une demie-heure, le service d’ordre du magasin a décidé d’interrompre la séance. Des centaines de fans ont attendu derrière les portes closes en vain…

La célébrité vous effraie-t-elle parfois ?

Bill : Au contraire, elle nous sublime. Soyons francs, aucun de nous n’est là par hasard. Quel bonheur de faire de la musique qui séduit les foules, d’être reconnus, acclamés. La vie d’artiste, ponctuée d’incroyables sensations, d’émotions partagées, d’excès aussi, est un régal de chaque instant. En Allemagne, nous chantons parfois face à vingt mille fans survoltés. Quand on a goûté à ça, la vie ordinaire paraît fade. Tous les quatre, nous faisons en sorte que ce rêve ne finisse jamais.

Concours : 4 fans remportent une rencontre avec le groupe.

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Citez la source : www.tokiohotelcercle.blogspot.com