23/04/2014

Tokio Hotel : PresseFR5/06



Ca y est, ils sont là ! Le 15 juin dernier, entourés d’un staff impressionnant, les Tokio Hotel ont débarqué à Paris avec leur missile : Schrei, un single déjà incontournable en Allemagne et qui pourrait bien devenir l’hymne de la rentrée. Nous avons rencontré pour vous Bill, Tom, Gustav et Georg. Présentations.

Tout d’abord, comment se passe votre séjour à Paris ?

Bill : Nous sommes vraiment très heureux d’être là. Pour l’instant, nous n’avons pas eu beaucoup le temps de découvrir la ville, mais nous avons bien l’intention de remédier à cela. Ce matin, nous sommes allés faire quelques photos au Trocadéro, et c’était vraiment magique de se retrouver juste en face de la Tour Eiffel. Bien que nous soyons surtout ici pour travailler, nous essayons d’ouvrir bien grand nos yeux pour ne pas perdre une miette du magnifique spectacle qu’offre Paris. Et puis, si nous n’avons pas le temps de jouer les touristes cette fois-ci, et bien nous reviendrons!

La France est un pays où vous n’êtes pas encore aussi connu qu’en Allemagne. Est-ce reposant pour vous de pouvoir vous balader tranquillement dans la rue sans être assaillis par des fans ?

Tom : Il est clair que c’est le genre de chose qui nous est désormais impossible en Allemagne ! Cela dit, on ne s’en plaint pas. Pendant plusieurs années, nous avons travaillé comme des fous dans l’unique espoir de percer un jour dans la musique et d’en faire notre métier. Aujourd’hui nous avons atteint notre but, et, croyez-moi, pour rien au monde nous n’aimerions revenir en arrière. Nous sommes tous les quatre très ambitieux, et, ce qui nous importe aujourd’hui c’est d’aller de l’avant, de composer de nouveaux morceaux et de jouer devant des milliers de personnes.

Avez-vous tout de même été reconnus par quelques fans français ?

Bill : Quand nous sommes arrivés devant notre maison de disques française, une bonne vingtaine de fans nous attendaient devant la porte. Je ne sais pas comment ils ont su que nous serions à Paris ce jour-là, mais ça nous a fait très plaisir de constater que nous n’étions pas totalement inconnus en France. Aussi, ce matin, quand nous avons fait des photos devant la Tour Eiffel, c’était drôle de voir à quel point les gens étaient intrigués. Personne ne nous connaissait mais le simple fait que nous soyons pris tous les quatre en photo suffisait à éveiller la curiosité des gens. Certains passant s’approchaient timidement et nous demandaient : « Excusez-nous de vous déranger, amis vous êtes qui ??? ». Et quand on leur répondait Tokio Hotel, forcément, ça ne leur disait rien, mais ils avaient tout de même l’air contents… Si nous devenons un jour célèbre en France, peut-être que ces gens se souviendront de nous…

Puisque c’est votre première visite sur le sol Français, il va falloir nous expliquer d’où vient le nom Tokio Hotel…

Gustav : En fait, c’est assez simple. « Tokio », c’est parce que nous avons tous grandi dans des grandes villes et que, par conséquent, nous nous considérons comme un groupe urbain? Nous aurions pu choisir le nom d’une ville allemande, mais il se trouve que nous avons une sorte de fascination pour Tokyo. Et puis aussi, il faut avouer que ça sonne mieux… Pour ce qui est de « Hotel », c’est tour simplement parce que nous passons notre temps à dormir à l’hôtel. Nous sommes très souvent sur les routes pour donner des concerts aux quatre coins de l’Allemagne, et il devient de plus en plus rare que nous dormions dans notre propre lit. Voilà, vous savez tout…

En Allemagne, votre succès a été fulgurant. Comment expliquez-vous qu’autant d’adolescents se retrouvent dans vos chansons?

Bill : Tout simplement parce que ces chansons parlent d’eux et de leur quotidien, qui est aussi le nôtre. Tous les adolescents vivent plus ou moins les mêmes problèmes et dans nos textes, nous ne faisons que raconter les épreuves que nous avons traversées pour en arriver là, mais aussi la révolte qui a toujours grondé en nous. Nous nous sommes souvent sentis un peu en marge de la société, et c’est pour cette raison que nous avons un jour eu envie d’écrire une chanson comme Schrei, qui est un véritable appel à la révolte et à l’affirmation de soi.

Aura-t-on prochainement l’occasion de vous voir sur une scène française ?

Tom : Aucune date n’est prévue pour l’instant, mais nous avons très envie de venir jouer ici. Nous ne savons pas encore quel accueil recevra notre disque, mais il est clair que si la France veut de nous, alors nous répondrons présents.

Auriez-vous pu faire un autre métier que celui de musicien ?

Bill : En ce qui me concerne, je ne crois pas. Et puis avec mon look, de toute façon, ça n’aurait pas été facile ! Vous vous imaginez un mec comme moi derrière le guichet d’une banque ? [rires] Aucun patron ne serait assez fou pour m’engager. A moins qu’il ne veuille couler son entreprise…
Georg : Moi j’aurais bien été roi, mais je crois que c’est déjà trop tard ! [rires]

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