25/01/2015

#14415 News Tokio Hotel - Interview Bandsintown.com

Interview - Bandsintown.com: 

Exclusif: Tokio Hotel revient avec Kings of Suburbia et une nouvelle tournée.



Après leur récent concert au Viper Room à LA, nous avons eu l’opportunité de nous asseoir en compagnie des pop-rockeurs allemands, Tokio Hotel, dont la fan base, les Aliens, est connue pour être extrêmement dévouée. Le groupe vient de sortir leur premier album en cinq ans, Kings of Suburbia, qui les a mené dans une nouvelle direction, avec un nouveau son, et une setlist de chansons électroniques et orientées dance. Ils se préparent pour leur nouvelle tournée mondiale ‘Feel it all : the Club Experience’ en mars 2014. Assurez-vous de vous abonner à Tokio Hotel sur Bandsintown pour être les premiers à savoir quand les tickets seront en vente près de chez vous.
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Cela fait cinq ans depuis que vous avez sorti un album. Que pensez vous des nouvelles façons qu’ont les artistes de se promouvoir seuls, tout comme des nouveaux services de streamings ?
Bill : j’ai l’impression que c’est bon, et mauvais. C’est bien d’avoir son propre média, tu peux y mettre ce que tu veux et communiquer avec tes fans directement sans avoir quelqu’un d’intermédiaire entre les deux. Tu peux en fait communiquer avec ta fan base et tu peux mettre eu clair certaines merdes qui ont été dites à ton sujet, ce qui est bien. D’un autre côté, c’est triste que beaucoup de gros magazines n’existent plus, ou bien ils n’ont plus l’argent pour mettre en place de bonnes productions photos. Tout comme les CD, les téléchargements, le streaming, je déteste ça. Nous le faisons parce que nous devons le faire mais je déteste ce genre de choses. Pour moi, c’est mieux d’acheter un CD. Nous avons sorti un vinyle de notre disque. Nous avons fait également une cassette. Nous aimons tous ces gens de format et nous mettons beaucoup d’idées et de travail dans nos vidéos et nos illustrations mais les gens ne les voient même plus. C’est la mauvaise partie de tout ça. Je peux vivre avec les médias sociaux, mais nous devrions arrêter tous les téléchargements illégaux et revenir aux CD. Ce serait mon monde idéal.

Comment décririez vous votre relation avec vos fans et comment vous voyez ce changement maintenant que votre son a changé et le fait que vous vous adressiez à un public orientée musique électronique ?
Bill : certaines personnes ont grandi avec nous. Ils ont notre âge parce que nous étions super jeunes quand on a commencé. Ils ont maintenant des goûts différents en matière de musique, ils voient les choses différemment, tout comme nous le faisons. Nous avons une fan base forte alors c’est comme partir pour une aventure avec nous. Nos fans nous soutiennent vraiment – nous avons les meilleurs fans de tous les temps ! Ils sont vraiment intenses. Nous avons aussi gagné de nouveaux fans – beaucoup plus d’hommes. Avant c’étaient toujours des filles et maintenant nous voyons sur YouTube que nous avons 50% d’hommes qui regardent nos vidéos ! 
Tom : maintenant nous sommes un peu plus vieux et un peu plus moches, les hommes sont plus ouverts à notre musique. 
Bill : ce qui est bien ! Nous n'avons pas une audience ciblée ou quelqu’un après qui nous courons. N’importe qui peut aimer notre musique et les choses que nous faisons, c’est comme dire « Bienvenu à nos concerts ! ». Nous avons agrandi un peu notre fan base.

Que pensez vous des fans plus vieux qui commentent, énervés à propos du changement de son ?
Bill : je m’y attendais, il y a des gens qui se plaignent à propos de tout. Même si nous avions fait le même album que nous avons fait il y a quelques années, nous aurions entendu : « Oh, mon dieu, ils n’ont pas du tout changé ! La même vieille merde, ils n’ont fourni aucun travail ! ». Nous n’en avons rien à faire, nous ne l’avons jamais fait. Avec Kings of Suburbia, nous voulions faire un album que nous aimions : il reflète nos goûts et la musique que nous voulons faire. Pour nous, tout tient au fait d’être authentique. Si tu continues de faire ce que tu fais pendant plusieurs années et continues à faire juste ça, ce n’est pas authentique. Nous sommes tous des êtres humains, nous changeons et la vie nous change et nous sommes inspirés par différentes choses. Je ne peux pas coller au même son sur tous les albums. Nous voulons garder les choses « fraiches » et faire ce que nous aimons.

Quelle musique et quels artistes vous inspirent, particulièrement dans la création de cet album ? Est ce qu’il y a quelqu’un avec qui vous aimeriez collaborer ?
Tom : il y a plein de personnes avec qui nous aimerions collaborer mais c’est difficile de dire qui nous a inspiré pour cet album parce que nous l’avons produit sur quatre ans. En ce moment, j’écoute vraiment Chet Faker et ensuite il y a les héros de notre enfance, Aerosmith et Depeche Mode. C’est vraiment différent, nous n’avons pas un seul genre que nous aimons. En tant qu’artistes et musiciens, nous sommes plus attirés par les bonnes productions et chansons, peu importe les artistes. Ce serait bien de collaborer avec Daft Punk, ce serait génial.

King of Suburbia marque la première fois où vous avez produit vous mêmes un album : était-ce revigorant d’avoir tout ce contrôle ?
Tom : c’était revigorant, et vraiment intense, et beaucoup de travail. C’était totalement une nouvelle expérience. C’est pourquoi ça nous a pris autant de temps, parce que nous avons tout nous-mêmes, comme écrire les chansons, la production, jouer de nos instruments, tout. 
Bill : c’est la meilleure chose que nous aurions pu faire. J’en suis super heureux. D’avoir cette vidéo, et ne pas avoir à compter sur un bon producteur ou quelqu’un avec qui tu n’aurais même pas voulu travailler. Nous avons travaillé avec quelque auteurs et producteurs sur cet album mais en général nous avons fait beaucoup de choses nous-mêmes, surtout en ce qui concerne la production vocale. 
Tom : ça a commencé par de la frustration, parce qu’initialement, nous avons eu des rendez-vous avec plusieurs personnes et avons commencé à travailler avec elles sur plusieurs choses mais ça n’a pas bien collé et ce n’était pas la musique que nous voulions faire. Ensuite nous avons décidé : « faisons un studio à la maison ! », où nous avons commencé au tout début. « Stormy Weather » est l’une des premières chansons que nous avons inventées et ça a été le guide pour tout l’album. A cause de notre frustration, ça a tout métamorphosé en quelque chose de génial.

Dans vos épisodes de Tokio Hotel TV, vous avez mentionné le fait que l’album était prêt à sortir l’année dernière, mais qu’ensuite, vous vous êtes remis à écrire. Est ce que l’album qui est sorti maintenant est le premier ou le second jet, ou une combinaison des deux ?
Bill : c’est une combinaison. Beaucoup de chansons n’étaient pas dans l’album il y a un an quand nous avons voulu le sortir. Comme Love who loves you back et Run run run – nous n’avions pas ces chansons au début. Nous étions en studio et des choses géniales sont arrivées. J’étais comme : « nous avons besoin de plus de temps parce que ce que nous faisons maintenant est si bon, on ne peut pas manquer ça ». Vraiment, c’est le meilleur de nos quatre années d’écriture et de création musicale.

Votre tournée à venir s’appelle « The Club Experience ». Est ce que cela veut dire que vous jouerez dans des salles plus petites ? Préférez vous les petits espaces au concert dans les grandes arenas ?
Bill : pas nécessairement, j’aime jouer devant plein de monde. J’aime les grandes scènes. Nous voulions changer cela, et depuis que l’album est plus électronique, nous voulons changer un live club en night club, entre 1000, 2000 personnes. Ce sera petit, comme une soirée où tu veux aller et faire la fête plutôt que d’aller à un concert normal. Nous avons pensé que ce serait cool d’avoir des plus petites salles. Nos fans l’ont beaucoup demandé. Ils veulent nous voir et nous rencontrer, alors le concept dans son ensemble est un peu différent. Et ensuite nous ferons des concerts en arenas en fin d’année.

Comment avez vous réussi à rassembler une si bonne équipe derrière vous – avec la représentation de De-Code LTD, la distribution par Universal, la publicité et le marketing par 42 West et Total Assault, etc…Quels conseils pourriez vous donner sur la manière de choisir les bons partenaires pour organiser la carrière des musiciens ?
Bill : Interscope était impliqué dans notre dernier album mais nous n’avons pas aimé leur travail alors nous avons rompu le contrat pour cet album. Parfois tu travailles avec des gens importants et de grandes compagnies et ce n’est pas toujours le bon choix. Nous travaillons maintenant avec Williams Morris Agencies pour les concerts, ils sont géniaux. Ça dépend toujours, c’est à propos de la manière de voir les choses et la vision que tu as en tant que groupe et c’est comme cela que nous choisissons notre équipe. Nous n’avons jamais eu un management classique, nous avons toujours des gens sur notre liste pour faire en sorte que les choses continuent mais les décisions sont toujours prises par nous-mêmes. Basiquement, tout ce qui arrive passe par nous.
Tom : nous l’avons un peu changée également. Pour cet album, ça allait des réalisateurs des clips aux personnes qui faisaient les vêtements et prenaient les photos pour l’album, et l’illustration…c’est toujours un peu comme ça avec les labels aux USA, des amis et des gens que nous connaissons depuis un moment, et qui aiment le groupe, sont passionnés et comprennent le projet. 
Bill : je déteste devoir gérer les égos. Nous voulions juste travailler avec des gens qui sont « excités » à propos du groupe et qui ont la même vision. En Europe, nous sommes toujours avec Universal Music. Ça dépend vraiment de la manière dont ça se passe et se goupille. Ce n’est pas toujours la plus grosse compagnie qui travaille le mieux, ça c’est sûr.

Vous avez déjà sorti trois clips pour le nouvel album. Quelle a été votre contribution dans ces réalisations ?
Bill : grande ! Nous avons fait Run run run avec l’un de nos amis proches, Gianlucca Fellini. Pour cette chanson, c’était parfait parce qu’il est vraiment bon quand il s’agit de capturer des moments intimes et des choses pures. C’était vraiment un projet passionnant pour nous tous. Nous avons travaillé avec Chris Morris pour Girl got a gun – nous voulions faire quelque chose de différent et de funky, ce qui incluait l’idée d’intégrer des transsexuels. Avec Love who loves you back, je voulais filmer une orgie énorme, mais ensuite j’ai dit au gars, non, je veux être IMPLIQUE dans cette orgie – pas seulement chanter en arrière-plan ! Il a dit : « je ne savais pas que tu le ferais…super, faisons le ! »

Quel est un jour typique de boulot pour vous ?
Tom : maintenant que nous allons partir en tournée, ça va être : se lever, parfois dans l’après-midi, soundcheck, et après ça, nous rencontrons les fans. Ville suivante où nous nous levons, soundcheck, rencontre avec les fans, concert , peut-être du ping-pong entre deux. Presque comme ça tous les jours, exactement la même chose. 
Bill : c’était aussi fatiguant. Les gens ne savent pas à quel point une tournée peut être fatigante. Nous essayons juste de rester en bonne santé, pour qu’aucun ne tombe malade parce que ça dure un long moment. Tu dors toujours en ville, on n’a jamais une vraie chambre ou bien une douche correcte. 
Tom : tu n’a pas beaucoup de journée où tu vois la lumière.

Y a t-il des villes où vous êtes impatients de jouer, ou bien se ressemblent elles toutes ?
Tom : ça a plus de rapport avec la salle. A Paris, nous avons une chouette salle, alors je suis impatient de jouer à Paris. 
Bill : pour cette tournée nous allons jouer dans des salles vraiment spéciales. Comme à Hambourg, une superbe église. Nous avons soi des salles exceptionnellement cool, ou bien des clubs légendaires. Ça va être intéressant. Je pense qu’elles ont toutes des backstages merdiques.

Y a t-il des applications sans lesquelles vous ne pourriez pas vivre ? 
Bill: Instagram, InstaSize, Uber, WhatsApp
Tom : je suis de la vieille école. Je n’utilise rien. 
Bill : il n’a même pas Instagram ! Il utilise seulement son téléphone pour envoyer un message ou passer un appel. 
Tom : j’ai une application d’infos que je regarde tout le temps.


Traduction par la STFrance 
Source : www.tokiohotelcercle.blogspot.fr

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